Marseille accueille les
Du 20 novembre au 5 décembre 2021
Samedi 27 novembre
Hôtel intercontinental - Vieux Port - Marseille
10h – 18h Exposition éphémère « empreintes communes » (accès libre)
14h30 – 16h30 L’instant littérature aux ALCAN.
16h -30 – 18h - La santé des femmes noires parlons en
20h - DINER DE GALA
et remise de TROPHÉES
Intervention au collège Rosa Parks
Mercredi 1er decembre
Mandela days
Samedi 4 décembre
Créé au XVIe s, le Quilombo dos Palmares accueillit la plus grande communauté d’esclaves en fuite du Brésil. Zumbi, une des grandes figures de cette résistance, fut capturé et décapité le 20 novembre 1695.
Cette date est célébrée comme la Journée de la conscience noire au Brésil.
Trois mois après le débarquement de Provence, l’armée française ouvrit le feu contre des tirailleurs sénégalais démobilisés et rapatriés dans un camp militaire près de Dakar.
Les anciens tirailleurs, anciens prisonniers ou blessés de guerre réclamaient le paiement de leurs arriérés de solde .
Le 1er décembre 1955 à Montgomery (Alabama), Rosa Parks, refuse de céder sa place à un homme blanc. Son refus constitue une violation des lois ségrégationnistes en cours.
Elle est emprisonnée sous le matricule 7053. Son refus va accélérer le processus immuable de la déségrégation.
L’esclavage n’est pas seulement un vestige du passé, mais une réalité tristement actuelle comme, par exemple en Lybie ou en Mauritanie.
La Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage commémore l’adoption par l’ONU, de la Convention pour la répression et l’abolition de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui le 2 décembre 1949.
Le crime d’Apartheid est qualifié par le Statut de Rome (1998), comme un crime contre l’humanité. cette qualification fut initialement opérée par différentes résolutions des Nations-Unies relatives à l’Afrique du Sud.
Nelson Mandela, fut la figure emblématique de la lutte contre l’Apartheid.
Les ALCAN, initiées et organisées à Marseille depuis 2014, s’inscrivent dans le cadre des luttes menées partout en Europe pour faire avancer la réflexion relative à l’expérience vécue de 15 millions de personnes afrodescendantes. Au centre de ces réflexions : ce racisme invisibilisé, un racisme que la seule lutte contre les discriminations ne suffira pas à endiguer si l’on ne prend pas en considération l’atavisme qui est à l’origine des stéréotypes qu’il véhicule.
Pour ces 7e ALCAN nous souhaitons faire une focale sur les 20 ans de luttes qui, en ce début du XXe ont vu l’Union européenne faire des petits pas pour une meilleure prise en compte de ce racisme par les États membres.
Mais force est de constater que les avancées institutionnelles résultent de la mobilisation des différents acteurs de la société civile qui depuis le séminaire de Berne (2000) et la conférence de Durban (2002) ont œuvré pour une prise en compte de ce racisme spécifique qui vise les personnes d’ascendance africaine. En France, depuis 2013, le CRAN, la BAN, et le collectif des Rosas à Marseille, et bien d’autres sur tout le territoire national œuvrent en ce sens.
Avec le soutien de la Fondation Sarah Soilihi